

4. Compétences - Attractivités
Nos objectifs - Quels sont les résultats attendus ?
Maintenir une politique de bientraitance car celle-ci est l’affaire de tous les instants et de tous les professionnels de l’établissement.
Les équipes sont conscientes de la nécessité de poser un cadre permettant un fonctionnement favorisant la bientraitance auprès des résidants. La bientraitance est définie par l’ANESM[1] comme une « culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein d’un établissement ou d’un service. »
Une culture « BIENTRAITANCE » :
Existence d’une réflexion sur ce thème depuis 2004Création d’une « Charte du soignant au quotidien à la Maison de Retraite Intercommunale des Abers » qui est régulièrement réinterrogée et à la disposition de tous
Utilisation des documents MobiqualAnalyse des pratiques professionnelles régulières depuis 4 ans
Résultats positifs lors d’une évaluation externe en 2008 par la DDASSCharte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap et de dépendance affichée[1]
ANESM : Agence Nationale d’Évaluation de l’Évaluation sociale et Médico-sociale
Qualité de la prise en charge et compétence du personnel accompagnant le résidant
L’accompagnement des résidants est fait de 1001 détails qui rythment la vie quotidienne. Cela commence par le réveil suivi du petit déjeuner et de la toilette, se poursuit par l’animation, les repas, la sieste, les rencontres, et se termine par la période de sommeil.
L’équipe est ainsi consciente qu’il ne faut jamais « banaliser » les actes d’accompagnement : ainsi, à titre d’exemple, les soignants ont l’habitude de réaliser des toilettes, ce soin peut leur paraître «banal », mais pour le résidant, ce soin touche à chaque fois son intimité. Ce n’est donc jamais neutre, et interroge quotidiennement la posture du soignant.
Nous constatons qu’une harmonisation des pratiques rassure le résidant. En effet, dans ce cas, dès le 2ème soin dont il bénéficie, le résidant connait les différentes étapes et son déroulement. Les gestes ne sont pas tributaires d’un individu mais s’appuient sur une recherche d’expérience, de consensus, d’échange entre les équipes qui aboutissent à une harmonisation et un respect des pratiques.
Cette démarche prouve le respect de la continuité des soins, élément majeur, et réduit pour le résidant, l’anxiété face à « l’inconnu ».
Enfin, cette harmonisation contribue à l’existence du sentiment d’appartenance et à la notion de professionnalisme des agents.